La cérémonie de début d'année (2000) [1er Avril]

7h30. Lundi 1er Avril 2000

La cérémonie de début d'année (2000) [1er Avril] 242663844

Tôt dans la matinée, peu après que le soleil se soit lever, le proviseur et son personnel avaient travaillé ensemble pour mettre en place l'estrade et différentes rangées de chaises placées sur le terrain de sport, seul endroit assez grand pour pouvoir accueillir tous les élèves et les membres de leur famille. L'estrade était placée à l’extrémité de la partie goudronnée. Derrière elle s'étendait quelques mètres de verdure, puis le grillage limitant le terrain appartenant à l'établissement, appartenant au proviseur. Sur le bloc de bois, accessible par les deux escaliers situés aux extrémités, était présent au premier plan un podium sur lequel reposait un micro branché sur deux enceintes placés prêt de l'estrade afin d'être entendu de tous. Derrière le podium était placé deux rangées de chaises : ceux des professeurs et principaux membres de l'administrations.

Quand les familles arrivèrent et que les élèves s'installèrent, il fut l'heure pour le proviseur d'entamer son discours. Jeune et nouveau, l'homme souhaitait s'imposer face à toutes ces personnes et son personnel. Il avait donc préparer soigneusement des petites fiches pour ne rien oublier de son discourt. Mais, avant de commencer, il balaya ses spectateurs d'un regard. La majorité d'entre eux affichaient un visage triste ou angoissé, voir même les deux. Il en comprit très vite l'origine : la malédiction. Le directeur n'y croyait pas et trouvait cela relativement stupide, au point de n'y prêter aucune attention malgré l'harcèlement des professeurs et parents d'élèves. Il leur prouverait par son ignorance qu'il aurait raison, quitte à s'attirer des ennuis les premiers mois. Puis, de toute façon, cet homme était trop fier pour revenir en arrière ou se soumettre à une légende urbaine.

" Chers élèves, chers professeurs. Sachez que je suis ravi d'être le proviseur de cet établissement au système éducatif unique au monde. Je ferai tout mon possible pour assurer un avenir à tous vos enfants, à vous tous " dit-il avec un franc sourire. Il parlait à voix haute mais, tout bas, il pensait aux premières années qu'il sous-estimait. Des vrais boulets à traîner en perspectives pour lui. chocolate" Moi-même et le corps enseignant vous encadreront pour le reste des années à venir. Croyez en nous comme nous croyons en vous ".[/color] C'est ainsi que son discourt pris fin. Il était court, clair, précis et soutenu. Il semblait avoir attirer l'attention de son auditoire. Peut-être car il était l'heure de la répartition des classes.

Les minutes qui passèrent semblèrent les plus longues de toute sa vie. Le proviseur devait citer à voix haute le prénom de tous ses élèves, leur classe et leur professeur principale. Et a chaque classe maudite, il fut confronté à des pleurs, des cris, des visages angoissés, des gens colériques et même désespéré. Heureusement, ses professeurs et le reste de son personnel réussirent à calmer la foule à travers des promesses assurant la sécurité des enfants. Eux, peut-être, agiraient pour leur bien mais, lui, jamais.

" Un dernier mot avant que vos élèves partent en classe... " dit-il en s'emparant du micro, à la surprise de Takeshi Homura, professeur d'anglais qui s'était informé sur les détails de la cérémonie. Absolument tous les détails. Et ce second discourt n'en faisait pas partie. Malin, il comprit où voulait en venir le proviseur qui l'empêcha d'agir d'un geste de la main. Tout le monde les écoutait, tout le monde les regardait. " Donc... En ce qui concerne la malédiction. Sachez que ce ne sont que des balivernes et qu'en aucun cas elle existe. Les élèves placés dans certaines classes ne connaîtront pas destin tragique, tout comme vous, parents et proches. Ce n'est qu'une vieille légende que l'on ne doit pas prendre au sérieux. Je m'assurerai que vos enfants le comprennent afin d'éviter de les troubler durant leur cursus. "

Pas un seul instant le proviseur s'était imaginé une foule colérique et unie contre lui. Les insultes fusèrent, les cailloux aussi. Les parents, sous la panique montraient le mauvais exemple à leur enfant. Ce n'est qu'à l'intervention de Takeshi et à l'évocation de la discorde existant entre le proviseur et le reste du personnel scolaire sur la malédiction que la foule se calma.

Le proviseur sentit sur lui des regards haineux, voir meurtrier mais, se contenta de les éviter et de prononcer ces derniers mots avant de retourner dans son bureau où il pourrait se détendre et se remettre de ses émotions. Sans son professeur, sans son collègue, il aurait été mis en pièce.

" Ceci clot la cérémonie. "

Tout bas, une petite voix murmura dans sa tête : " Ces gens sont complètement fous. "

Notes :

- A la suite de ce poste, tout proches présents, élèves, enseignant et membres du personnel scolaires devront écrire leur pensée vis-à-vis du discourt en un seul poste. Vous pouvez citer les réponses d'autrui mais, vous n'êtes pas obligé afin que le dernier n'ait pas à reprendre 50 000 réponses dans la sienne.
- Ils ne devront pas reposter ici pour entamer une discussion (Ils devront créer un autre sujet pour ça)
- Prenez toutefois en compte que les proches rentrent chez eux, le personnel retourne à son bureau et les enseignants se préparent à enseigner leurs cours à leurs élèves.

~Come as you are~

Nao arriva, alla s'asseoir et attendit, c'est tout ce qu'il devait faire non? Attendre que ça commence, que l'homme qui servait de directeur finisse son discourt pour rassurer les gens de tout problème, montrer que leur établissement avait tout d'une bonne école et que la réussite était assurée ici... Le discourt commença, mais il préféra mettre ses écouteurs et écouter du Nirvana, après tout n'était-ce pas plus intéressant? Les autres avaient l'air attentifs... Il ne compris pas pourquoi, comme si cette école allait les forger et qu'avec ces cours ils allaient devenir de bonne personnes... Plutôt des moutons bien dociles oui. Certains avaient comme lui, à buller sans écouter le speech de ce directeur qui avait l'air fraîchement arrivé des écoles supérieurs, au moins ce n'était pas un vieux croulant vouant un culte contre le rock qui serait sataniste comme les bon vieux clichés sur lesquels on peut tomber à la télé.

Sa musique s'arrêta pour passer à la piste suivante, permettant à Nao d'entendre quelques mots du directeur sur cette fameuse malédiction. Il décida alors d'enlever un écouteur et d'écouter. Il n'y croyait pas? Intéressant... Mais est-ce vraiment une bonne chose de se fermer sur ses opinions? Nao lui préférait resté à côté de ça, tant que ça ne le touche pas... Ignorer quelqu'un ne le dérange pas, même si il trouve ça stupide, tant qu'on le laisse tranquille. Enfin après, tout ce qu'il savait n'était que des dires... Les autres avaient l'air énervé contre lui, juste pour une opinions contraire à la leur? Les humains désespéraient Nao parfois... Il se sentait différent, il était déjà le seul sans l'uniforme, uniforme qu'il n'avait pas acheté et qu'il n'achètera pas... Entre tout ces gens debout il restait assis, ayant profité de la situation pour poser ses pieds sur le dossier de celui qui était devant. Quand tout le monde se calma, il reposa ses pieds par terre, passa sa main dans ses cheveux et bailla, attendant que tout cela se finisse.... Pourquoi tout ces gens prenaient cette malédiction au sérieux? Oui il y a eu des morts mais... Peut être que c'était une coïncidence?.... Peut être pas...

Le directeur parti alors, il avait un certain courage quand même pour affronter tout ses yeux de colère qui le fixait. Lui garda son calme, sorti une cigarette et l'alluma, pensant à quel point l'Homme pouvait être fou...

Noroi, comme à son habitude, était arrivé seul à la cérémonie de rentrée, comme il le fait à chaque évènement obligatoire. Mais cette fois, sa mère l'avait suivie car elle était évidemment inquiète pour son fils. Elle emmena avec elle la soeur de notre jeune étudiant car elle ne trouva personne pour la garder.
Durant le discours d'intronisation du nouveau proviseur, qui servait aussi de discours d'accueil à tous les nouveaux lycéens et leurs proches, Noroi était impassible, il gardait les yeux fixés sur le jeune proviseur et ses collègues donnant l'impression qu'il voulait presque retenir entièrement le discours d'une écoute. Mais il en était rien; en réalité, bien qu'il écoutait en effet les paroles de l'auditoire, il n'y prétait aucune attention. Quel intêret après tout? Aucun à ses yeux. Le seul moment ou le futur lycéen porta une réelle intention ce fut lors de l'annonce des différentes classes.

Apparemment, Noroi se retrouva dans l'une de ces fameuses "classes maudites". En tournant un instant le regard vers sa mère assise à ses côtés, il remarqua quelques larmes coulées de ses yeux et entendre tout comme sa soeur sa mère prononcée: "Oh non! Pitié pas lui. Pas cette malédiction..."
On aurait pu si on l'observait remarqué l'agacement du jeune homme à l'entente de ces mots. Après cela, le proviseur donna son avis sur la malédiction et le moins que l'on puisse dire, c'est que la foule lui était très hostile, mais au moins, lui avait le mérite d'assumer ses opinions !
Pendant les vagues de violence et de cris de la foule, Noroi se contenta de récupérer sa soeur sur ses jambes, le temps que tout le monde se calme. Et c'est ce moment précis que Yurika choisit pour poser une question à son frère: "Grand frère Noroi, c'est quoi une ma-lé-di-truc? Pourquoi maman pleure?
Le jeune homme, aussi froid et cru qu'un tyran, lui répondit d'un monologue pas très courtois, voir assez cruel envers sa mère qui entendait tout:

"Pour faire simple, Yurika, cette malédiction est une sorte de jeu dans lequel tu dois respecter les règles pour que tout se passe bien et que les gens est le sentiment absurde de se sentir en sécurité. Si tu ne respecte pas les règles, tu sais ce qui arriverait? Et bien ton grand frère pourrait bien te dire adieu, si ce n'est pas toi qui le fait avant. Et si ta pauvre mère est entrain d'exprimer sa pénible inquiétude en ce moment, c'est parce qu'elle a peur de faire comme ton père, tu sais ce monsieur qui est à la maison et passe le plus clair de son temps à t'ignorer? C'est à dire de te voir mourir bêtement ou bien moi et de se dire qu'elle aura échouer encore une fois et que le destin lui donne enfin confirmation de ce qui est, à savoir que tes parents ne sont qu'un couple raté, imbus d'eux mêmes et qui n'ont pour seule devise que leur propre existence.. Un peu comme toi dans quelques temps, qui sait?"

La mère à ses mots attrapa Yurika des jambes de son frère et se mit à partir en rajoutant juste avant: "Quand arriveras-tu à passer à autre chose, ça devient vraiment pénible !"

Suite à cela, en voyant le directeur s'éloigner surement pour calmer la foule, Noroi sentit une odeur de cigarette autour de lui. Pire, un souffle lui arriva dans les cheveux et une fumée passa devant lui. Non qui était assez idiot pour fumer sans se gêner et balançer sa fumée sur lui. C'est Seiru qui se mit à sourire avant de se retourner. Il se leva, se tourna, et aperçu un type avec des écouteurs et sans la tenue de l'école entrain de fumer juste derrière lui. Il remarqua également la tenue qu'il portait lui-même, en détacha et jeta la cravate et déboutonna les premiers boutons de sa chemise. Il se sentait bien plus à l'aise ainsi !

Il se remit à sourire, regarda le jeune homme et l'aborda:

"Dis donc toi faut pas te gêner dis-moi ! *regard vers la foule* Ce qui sont bruyants c'est agaçant. Bref, revenons à toi, la moindre des choses pour excuser ta fumée dans ma gueule, serait de me refiler une de tes cigarettes ! Après je me tire d'ici, j'ai autrement à faire que d'aller en classe. Enfin je trouverais bien une activité plus intéressante en tout cas !"

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