Nom :  Redfield
Prénom :  Esteban
Âge :  28 ans
Orientation sexuelle : Hétérosexuelle
Groupe : PNJ
Classe/Profession/Matière : Directeur de l'établissement





Esteban Redfield est quelqu'un qui se révèle très antipathique au bout de quelques phrases échangés. Il a tendance à s'attirer la haine d'autrui assez facilement sans réellement le vouloir à travers un vocabulaire plutôt tranchant et maladroit. Ce n'est pas l'impression qu'il veut donner aux autres. En réalité, il cherche seulement à s'imposer dans son entourage pour se faire respecter. On peut donc en conclure que c'est une personne qui a une faible estime de soi pour en arriver à un tel moyen.
Heureusement, dans ses études et son travail, sa maladresse l'abandonne pour laisser place à un grand professionnalisme qui peut attirer l'admiration, l'écoute, voir l'agacement des plus jaloux qui n'arrivent pas à déceler une faiblesse. Ce qui à tendance à pousser Esteban à être imbu de sa personne dans ce genre de situation.
Son ambition est sans limite, puisqu'il a abandonné son poste de professeur d'anglais langue étrangère en Europe pour venir s'installer à Yomiyama où son grand-père fut proviseur. Décédé, il a demandé à ce que ce soit son petit-fils qui le remplace, même s'il n'avait pas l'expérience requise. Ce dernier n'a pas hésité un seul instant à prendre ce "raccourcir" pour gravir les échelons. Sans s'informer au préalable du rythme de ville de la cité. Le nouveau proviseur ne sait donc que très peu de choses de la malédiction et n'y croit pas un seul instant. Son manque d'expérience alliée à son défaut d'être têtu à tendance à lui attirer la haine des parents d'élèves.
 
Rapport avec les autres : Maladroit avec son entourage, détesté des habitants. Il arrive tout de même à tisser des liens professionnelles et solides.

Particularité physique : Sa jeunesse en tant que proviseur ?


Esteban Redfield a grandi aux Etats-Unis où est il né. Ses parents avaient des revenus aisés qui leur permirent de gâter leur enfant, voir même de le pourrir à travers de nombreux cadeaux afin de le divertir, de le distraire. Ils souhaitaient lui éviter la douleur causée par l'absence parentale, puisqu'ils partaient souvent en voyage d'affaire. Malheureusement, l'illusion des jouets fut brisé par la succession des nourrices qui se présentaient au garçon. Jeune, il remarquait que quelque chose clochait tandis qu'il ne recevait pas une éducation digne de ce nom.

Ce n'est qu'à l'école qu'il comprit l'origine du problème, en étant mêlé à d'autres enfants chouchoutés par l'affection de leur mère. Esteban n'avait jamais vécu une situation similaire, pas même de son père. Inconsciemment, très tôt, il décida d'être un élève très assidu afin de se faire remarquer de ses parents entre deux voyages. A chaque fois, ils le félicitèrent et partager leur fierté. Esteban continua donc à être un élève modèle. Mais, ce choix avait un contrecoup assez conséquent : l'absence d'un entourage au sain des différents établissements scolaires. Il restait toujours dans son coin, plongé dans ses livres.

Au lycée, le désir de communiquer se fit sentir par l'adolescent qui voyait en ses parents que des modèles à suivre. Malheureusement, sa maladresse et son manque de discussion lui étaient fatales. Ses relations étaient simples, basiques, voir même inutile. Il en avait conscience et s'efforçait de les développer, s'attirant ainsi la lassitude de ses camarades qui se détachèrent de lui.

Confronté à une solitude dont il ne pouvait plus se détacher, Esteban décida de s'enfermer dans une bulle où fierté et franchise étaient reines, devenant ainsi antipathique. Cela lui permit d'éviter d'autres déceptions tandis que son grand-père lui faisait oublier les plus récentes. Entre eux, une relation familiale s'instaura et s'intensifia entre chaque visite du vieil homme qui n'avait appris sa situation familiale que depuis quelques mois. Ce fut le seul proche et confident d'Esteban. Grâce à lui, il réussit à s'épanouir et gagner en maturité avant de gravir un à un les échelons pour devenir professeur tout en apprenant une seconde langue : le japonais. L'enfant avait disparu pour laisser place à un adulte ambitieux et solitaire.

Un an après son départ en Europe, plus précisément en France où il enseigna l'anglais en tant que langue étrangère, il reçut une lettre de son grand-père, décédé, contenant ses derniers désirs : le remplacer au pose de proviseur à Yomiyama, car il semblait être le seul individu capable d'assurer ce poste. La ville avait écrit une petite note qui précisait que son système scolaire lui permettait d'accepter un jeune homme inexpérimenté en guise de proviseur. On plaçait beaucoup d'espoirs en lui... Sans savoir qu'il n'accordait aucune importance à la malédiction meurtrière malgré les précédentes années.